Témoins, Photographie, épingles et clous, 2013-2014 (détail) |
L’art pour l’art n’intéresse pas 1011. Sous sa signature binaire — code barre d’un couple incluant un mari philosophe — son travail, par ses évocations de la Shoah, des violences faites aux femmes ou des rapports éducation-religion, prend à bras le corps la question à laquelle l’histoire et la technique modernes soumettent les hommes des XX et XXI° siècles. Afin d’en représenter les conséquences les plus chaotiques sous l’apparence de la beauté : aujourd’hui, le désordre climatique et néanmoins humain.
L’engagement politique ne se dément donc jamais. Au risque mesuré d’éveiller les consciences au mieux, d’étonner au pire. Convaincue par Einstein que « le monde ne périra jamais par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les laissent faire », elle ne cherche pas tant à produire des réponses qu’à faire vivre les questions de notre « humaine, trop humaine condition »*.
* Nietzsche
The cross-cutting theme of my production is : « to get one’s hands dirty », Man being subjected to history or to ancient or modern technique. Sculptures, photographs, drawings, installations, they are all about trying to physically represent the question to which history or technique subject the people from the 20th and 21st centuries. The long-held position of political commitment in my art never changes though it might shock the audience. It is because I am still convinced like Einstein that « the world will not be destroyed by those who do evil but by those who watch them without doing anything. » In short, my work is not about providing answers but as far as possible it is about asking real questions about our « human, all too human » condition.
Exposition espace Larith, Chambéry |
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